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To blog or not to blog. That is the question!
c’est ce que dirait Shakespeare à notre époque?
La question insidieuse, que tout blogueur se pose à un moment ou un autre…
Nous avons tous nos motivations elles sont différentes selon les individus, mais aussi selon le style du blog, et le temps que nous y consacrons et celui que nous pouvons y consacrer…Un blog est chronophage, le net est chronophage quand on n’y prend pas garde, il faut savoir garder une place pour le reste ne pas se laisser dévorer par le virtuel… mais bloguer implique que nos écrits sont rendus publics, que nos proches: famille, amis, collègues parfois nous trouvent et nous lisent avec les inconvénients que cela implique, plusieurs des blogueuses que je suivaient ont supprimé leur blogs, ou l’on rendu privé pour redevenir des anonymes.
Certaines n’ont pas résisté et ont depuis rouvert un blog, une autre identité, une autre adresse, un autre hébergeur parfois… car même sans lien avec tous les réseaux sociaux qui existent: Face-book, sans tweeter ou Hellocoton si l’on a donné un jour son blog a quelqu’un de son entourage, la tentation est forte de retrouver la personne… Et même en changeant d’adresse, de titres certains sont assez malins et n’ont pas grand chose à faire que de vous chercher pour vous lire!
l’appel du large comme pour les marins aura été le plus fort, mais certaines se sont vues retrouvées par leur proches malgrè tout !
impossible de nos jours d’empêcher cette intrusion sauf a ne jamais rien publier sur le net ou les réseaux sociaux, on a beau bloquer les indésirables, rendre privée son image…Rien n’y fait!
il n’y a pas trente-six solutions: soit on accepte d’être lues, soit on ne parle plus de soi et de choses privées et donc on ne se livre plus si on ne veut pas être lu(e) par des intimes, soit on ferme le blog définitivement…
Dommage d’en arriver là!
Pour ne point avoir à faire ce choix, j’ai ouvert ce blog ainsi je m’y exprime avec plus de liberté que sur l’autre
bien sur mon mari, ma famille peut toujours me retrouver mais peu importe
c’est mon espace!
et puis parfois, il y a aussi une certaine lassitude, plus d’envie tue l’envie, le plaisir d’écrire quand il s’agit d’écrire n’est plus au rendez vous
alors on fait une pause, plus ou moins longue, on réfléchit au pourquoi de la chose: pourquoi mon blog
et parfois la réponse est évidente, il n’apporte plus rien à la personne, il a fait son temps, il est temps de le clôturer…
C’est ce qui est arrivé au blog d’une de mes amies, elle a lentement laisser mourir son blog, l’alimentant de moins en moins jusqu’au jour ou elle a décidé de ne plus l’alimenter…
Je comprends ses raisons, je respecte son choix!
Il n’empêche je suis triste,
comme quand on perd quelqu’un de qualité
car elle m’apportait beaucoup par ses billets toujours très beaux parlant de poésie, d’arts, et nous montrant souvent un regard différent mais jamais indifférent sur le handicap…
Ses billets vont me manquer car c’était des pages choisies avec soin, de jolies images qui les illustraient d’un monde que je découvrais souvent,
j’aimais ses réflexions sur la philosophie, son regard sur les autres, ses découvertes d’artistes, ses doutes et ses certitudes…
son essence va me manquer … comme bib-bonheur m’a manqué…
Alors bon vent Gwen …
images source du net
La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.
Khalil GIBRAN
aujourd’hui j’étais triste car une « amienaute » a décidé de quitter le chemin, c’est difficile parfois de continuer à écrire à bloguer, cela demande beaucoup de temps, d’énergie, pour l’alimenter en textes,en photos, pour trouver le temps dans nos vies trépidantes de jongler entre le virtuel et le réel, de lire et commenter les autres blogs … de concilier nos vies de femme, de mère, d’épouse et notre vie personnelle de blogueuse, de dompter nos fissures, nos douleurs quand elles deviennent intolérables quand le quotidien l’emporte sur le virtuel car on n’a plus d’envie, plus de vie… quand ‘essentiel ne se résume plus à un blog, car l’essentiel c’est notre vie réelle que nous mettons toutes un peu en parenthèse sur la toile par plaisir d’écrire, de partager aussi …
elle est devenue une amie, nous savions nos maux, je m’inquiétais de la voir absente…
Mais la vie est faite de priorités , il faut savoir les écouter, s’écouter, écouter son corps quand il dit halte et savoir faire une pause pour mieux repartir, peut-être différemment en suivant un autre chemin, pour retrouver cette envie cette joie de vivre en se disant que la vie est belle malgré tout…
Car ainsi va la vie des blogueuses, on se croise, on se lit, on s’attache, on se lie… se tissent ainsi des liens avec certaines plus forts, question d’affinité, on découvre la solidarité, la sincérité que l’on devine avec tous ces petits mots, ces petits riens qui mis bout à bout forment la trame de l’amitié, les liens invisibles … et quand l’une d’entre nous quitte la blogo, on se sent juste un peu triste même si l’on sait que le lien sera toujours là, qu’il ne tient qu’a nous de l’entretenir, c’est juste que le départ d’une copinaute laisse un vide là quelque part…
Et il y a les mots d’une autre amienaute pour atténuer ma peine, c’est aussi cela le miracle de la blogo… et puisque la tristesse est un mur entre deux jardins alors peuplons le de roses , de fleurs dans ses vasques en pierre il m’apaise il me tend les bras pour que je m’y ressource, que je m’assois sur un de ces bancs un livre à la main …
ainsi va la vie avec ses joies et ses peines…
« Où est donc ma peine?
Je n’ai plus de peine.
Ce n’est qu’un murmure
au bord du soleil »
Paul FORT
Et vous votre peine quand vous en avez?
« Que la douceur de l’amitié soit faite de rires et de plaisirs partagés. »
de Khalil Gibran
Pour moi, dans le jardin de la vie, il y a une fleur bien particulière qui se nomme l’amitié: elle est une fleur essentielle dont il faut prendre soin car si on oublie de l’arroser elle se flétrit, elle se fane comme les fleurs de nos jardins … Il est des amitiés solides, lointaines de ces amis qui ne vivent pas à côté de chez nous que l’on voit rarement, celles qui durent, ces amis dont on dit tout simplement c’est pour la vie, ces amis là quand on les revoit même après un long silence, une longue absence c’est comme si l’on s’était quittés la veille, avec eux point de reproches, point de silence… juste la joie de se revoir, la certitude qu’ils sont là pour nous! Mais parfois avec d’autres amitiés, les plus intimes celles dont l’on partageait les secrets, les états d’âmes, les tourments, celles qui nous consolaient et que nous consolions, celles que l’on croyait solides on s’aperçoit que nous nous éloignons, que nous avons moins de choses à nous dire, que nous n’avons plus grand chose en commun, torts partagés d’une sorte d’indifférence, d’une lassitude peut-être doublée d’énervement, d’incompréhension ou de trahison de jalousie aussi, l’impression que l’on s’est trompé sur la personne, l’impression de ne plus évoluer dans le même jardin rend plus distant, alors l’amitié se meurt petit à petit jusqu’à se perdre dans l’oubli… Et il y a les autres les amitiés nouvelles celles que l’on découvre petit à petit, la femme de mon meilleur ami (marraine de mon fils) m’a dit un jour » on devrait renouveler ses amies tous les 10 ans » jolie formule pour me faire comprendre qu’entre elle et moi… Et bien comme dans un jardin, heureusement d’autres fleurs réapparaissent, plus belles encore, de ces amitiés virtuelles pour la plupart je suis comblée par la gentillesse, la fidélité… la douceur de ces rires partagés…Je suis là pour elles!