La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.
Khalil GIBRAN
aujourd’hui j’étais triste car une « amienaute » a décidé de quitter le chemin, c’est difficile parfois de continuer à écrire à bloguer, cela demande beaucoup de temps, d’énergie, pour l’alimenter en textes,en photos, pour trouver le temps dans nos vies trépidantes de jongler entre le virtuel et le réel, de lire et commenter les autres blogs … de concilier nos vies de femme, de mère, d’épouse et notre vie personnelle de blogueuse, de dompter nos fissures, nos douleurs quand elles deviennent intolérables quand le quotidien l’emporte sur le virtuel car on n’a plus d’envie, plus de vie… quand ‘essentiel ne se résume plus à un blog, car l’essentiel c’est notre vie réelle que nous mettons toutes un peu en parenthèse sur la toile par plaisir d’écrire, de partager aussi …
elle est devenue une amie, nous savions nos maux, je m’inquiétais de la voir absente…
Mais la vie est faite de priorités , il faut savoir les écouter, s’écouter, écouter son corps quand il dit halte et savoir faire une pause pour mieux repartir, peut-être différemment en suivant un autre chemin, pour retrouver cette envie cette joie de vivre en se disant que la vie est belle malgré tout…
Car ainsi va la vie des blogueuses, on se croise, on se lit, on s’attache, on se lie… se tissent ainsi des liens avec certaines plus forts, question d’affinité, on découvre la solidarité, la sincérité que l’on devine avec tous ces petits mots, ces petits riens qui mis bout à bout forment la trame de l’amitié, les liens invisibles … et quand l’une d’entre nous quitte la blogo, on se sent juste un peu triste même si l’on sait que le lien sera toujours là, qu’il ne tient qu’a nous de l’entretenir, c’est juste que le départ d’une copinaute laisse un vide là quelque part…
Et il y a les mots d’une autre amienaute pour atténuer ma peine, c’est aussi cela le miracle de la blogo… et puisque la tristesse est un mur entre deux jardins alors peuplons le de roses , de fleurs dans ses vasques en pierre il m’apaise il me tend les bras pour que je m’y ressource, que je m’assois sur un de ces bancs un livre à la main …
ainsi va la vie avec ses joies et ses peines…
« Où est donc ma peine?
Je n’ai plus de peine.
Ce n’est qu’un murmure
au bord du soleil »
Paul FORT
Et vous votre peine quand vous en avez?